Très sous-estimé jusqu’au début des années 2000, le chino a longtemps été considéré comme une pièce peu fantaisiste, réservée au bon père de famille. On portait alors ce pantalon de toile comme la preuve irréfutable d’une vie rangée des voitures, loin des excès. Ça, c’était avant : ce vêtement fait désormais partie des « basiques », adopté par de nombreux hommes attentifs à leur style. La question est donc de savoir comment choisir un pantalon chino de qualité, eh oui ! Allez, on vous explique tout ça.
Différentes matières pour le chino
À la base, le chino est un pantalon en sergé de coton mais on le trouve désormais fabriqué en de nombreuses matières. Un exemple ci-dessous tiré de la collection pantalons pour homme d’Izac.
L’élasthanne
C’est une matière synthétique connue pour son élasticité et donc souvent utilisée dans le prêt-à-porter : les pièces confectionnées à partir d’élasthanne s’ajustent aux différentes morphologies. Il offre donc un certain confort au vêtement, notamment pour les coupes très ajustées. Il se peut donc que vous trouviez des chinos essentiellement en coton mais avec un peu d’élasthanne pour plus de confort.
Le coton
Matière phare du chino, c’est une fibre végétale encore très répandue pour la confection du pantalon. Le coton est à la fois résistant, doux et facile à entretenir.
Le twill
Aussi connu sous l’appellation française « sergé de coton », le twill est réputé pour sa résistance. C’est une des matières à l’origine des premiers chinos qui selon l’épaisseur peut se porter aux différentes saisons.
La flanelle
Cette matière s’obtient à partir de la laine ou du coton selon un procédé très particulier qui confère au vêtement un aspect doux. La flanelle de laine permet, non seulement, un style plus « habillé » que le coton mais tient également plus chaud.
Qu’est qu’un chino de qualité ?
Comme pour tout vêtement, le chino se décline en des gammes très variées aux qualités très diverses. Le tissu est bien sûr un élément déterminant, mais n’oubliez pas les finitions.
Quel tissu ?
Selon la période à laquelle on souhaite porter son chino, il faut opter pour une matière adéquate. Logiquement, plutôt épaisse l’hiver (pour garder la chaleur) et fine l’été (pour aérer). En fonction du style escompté, on choisira des matières différentes : brutes pour un style « workwear », satinées et raffinées pour une mise élégante.
Les finitions dans tout ça ?
- Les coutures : celles de l’ourlet, des points-clés ou encore des extrémités de tissus donnent un premier aperçu sur la qualité du vêtement. À l’instar des rivets sur les poches de jean, celles d’un chino doivent avoir des points d’arrêt pour éviter qu’elles ne se déchirent.
- La boutonnière : on en trouve de toutes les formes. Des plus fantaisistes au plus classiques : à zip, à boutons, décalée, fermée par un crochet, etc. Les pièces de qualité pourront avoir des boutons en matière naturelle (nacre, bois, etc.)
- Les poches : elles sont de deux sortes. Les passepoilés formées d’une fente (très sobres), et celles à « rabats » dans un style Veillez à la qualité des sacs de poche afin d’éviter qu’ils ne se trouent. (Notamment au niveau de l’épaisseur)
- La doublure : invisible de l’extérieur, elles peuvent arborer certains motifs plus ou moins fantaisistes et témoignent souvent d’une qualité supérieure.
Le chino est un vêtement à la fois sobre et élégant, incontournable des basiques pour hommes. Nombreuses sont les marques qui le fabriquent. Son aspect, sa robustesse et ses finitions varient énormément d’une gamme à l’autre. Prenez donc le temps de bien contrôler sa qualité, c’est une pièce qui en vaut la peine.