La micronutrition donne des conseils diététiques afin de coller spécifiquement au besoin d’une personne.
Qu’est-ce que la micronutrition ?
C’est au Dr Christian Leclerc que l’on doit cette discipline. En 1992, il émet l’hypothèse selon laquelle la biologie nutritionnelle et médecine préventive individualisée devraient être liés. De ce postulat est né la micronutrition.
Cinq ans plus tard, en 1997, la micronutrition commence à être enseignée par l’institut européen de diététique et de micronutrition. À noter qu’en dépit des retours des patients, cette science n’est pas reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou par la Haute autorité de santé (HAS).
Concrètement, comment fonctionne la micronutrition ?
Le but de la micronutrition est de combler les déficits en micronutriments, lesquels sont souvent responsables des pathologies courantes. Sans ces molécules, certains cycles métaboliques ne peuvent être pleinement opérationnels. Résultat des courses : la personne ressent des troubles physiques et psychologiques.
Les micronutriments principaux sont :
- Les vitamines (il existe 13 vitamines essentielles)
- Les minéraux comme le Fer, le Cuivre, le Magnésium
- Les oligoéléments comme l’iode, le cuivre, le sélénium, le fluor, …
En micronutrition, il est question de rééquilibrer cette balance métabolique mais pas que.
En effet, les praticiens tiennent compte des besoins et du rythme de vie des patients. Ce n’est donc pas avec des conseils généralistes que ce de dernier ressort du cabinet mais plutôt avec des conseils sur-mesure.
C’est là l’une des forces de la micronutrition.
À la différence des diètes classiques, celles conçues en micronutrition sont faites pour s’adapter aux patients et non l’inverse.
Au-travers d’un questionnaire médical, d’un dépistage en déficits micronutritionnels, d’un questionnaire Dopamine-Noradrénaline-Sérotonine (DNS) et d’un QMS (Questionnaire de médecine de santé), les praticiens identifient les causes du problème. Il ne leur reste plus qu’à proposer un réajustement alimentaire.
Pourquoi faire appel à la micronutrition ?
Les raisons à même de vous pousser à franchir la porte d’un micronutritionniste sont extrêmement nombreuses :
- des problèmes liés à l’assimilation des aliments ou au transit intestinal ;
- des allergies ou des intolérances alimentaires ;
- des difficultés d’endormissement ou des troubles de l’humeur ;
- des troubles du comportement alimentaire ;
- des problèmes de dépendance (alcool, tabac, etc.) ;
- une envie de prévenir des maladies cardiovasculaires ;
- une meilleure gestion du surpoids et des complications y afférant ;
- une prévention de l’ostéoporose ou d’autres maladies ;
- un ralentissement des maladies dégénératives (Alzheimer, arthrose, etc.) ;
- une amélioration des performances sportives.
Quelles sont les contre-indications à la micronutrition ?
Il n’existe pas de contre-indications majeures à la micronutrition. Comptez 65 € pour une session d’une heure.