
Au moment de financer votre projet, vous vous êtes trouvé confronté à un problème de taille. Votre compte bancaire n’était pas à la hauteur de vos ambitions. Après mûre réflexion, vous avez décidé de vous tourner vers un organisme bancaire. Seule ombre au tableau : il vous demande des robustes garanties immobilières.
Entre l’hypothèque et l’IPPD, votre cœur ne chavire pas. Ni l’un, ni l’autre ne réponde à vos exigences. Est-ce la fin de votre parcours ? Devez-vous renoncer à concrétiser votre rêve ? Pas du tout. En effet, il est possible d’obtenir un prêt d’une manière moins contraignante.
L’hypothèque : une garantie bancaire d’anthologie
Besoin d’une forte somme d’argent en un court laps de temps ? Placer l’un de vos biens immobiliers sous hypothèque est la plus connue des solutions.
Le principe est on ne peut plus simple : si jamais vous êtes dans l’incapacité de rembourser la banque, cette dernière devient propriétaire de votre bien et le vend aux enchères afin d’éponger votre dette.
Que votre terrain soit construit ou pas, avec une hypothèque, il peut vous rapporter gros. Cependant, avant de signer, certains éléments doivent être pris en compte.
Une fois l’accord signé devant un notaire, l’hypothèque doit être publiée au service de la publicité foncière. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle devient effective. En outre, tous les frais relatifs à la procédure sont à la seule charge de l’emprunteur. Plus d’infos sur l’hypothèque.
L’IPPD : l’assurance pour la banque de rentrer dans ses frais
Régie par les articles 2324 et 2373 du Code Civil, l’Inscription de Privilège de Prêteurs de Deniers permet à une banque d’avoir la conviction d’être remboursé en cas de pépins.
À la différence de l’hypothèque, l’IPPD ne concerne que les bien construits. Appartements, résidences, immeubles de bureaux… Si vous avez l’intention d’acheter un logement déjà bâti, l’IPPD vous épaulera dans cette démarche.
Cependant, en contrepartie, l’organisme a l’origine de l’IPDD sera prioritaire lors des procédures de remboursement. C’est-à-dire que si vous avez de nombreux créanciers, celui chez lequel vous avez contracté l’IPPD prélèvera d’abord son dû avant de remettre le montant restant aux autres banques.
Afin d’être valide, une IPPD doit respecter trois caractéristiques principales :
- Faire l’objet d’un acte notarié dans lequel il est clairement mentionné que l’emprunt sert à financer un bien particulier ;
- Dans l’accord de vente, il doit être mentionné que la vente s’est faite avec des sommes empruntées ;
- Dans un délai maximal de 2 mois après l’IPPD, une publication doit être faite au service en charge de la publicité foncière.
Plus d’infos sur service-public.fr.
La caution crédit logement : la protection du foyer
Malheureusement, avec l’hypothèque et l’IPPD, l’acquéreur vit constamment sous la menace d’une épée de Damoclès. En cas de coups durs, si sa situation financière se dégrade, il se retrouvera à la rue en un battement de cils.
En 1975, une solution a été proposée pour éviter que pareilles tragédies n’aient lieu : la caution crédit logement.
Crédit logement est une entreprise spécialiste de la garantie immobilière, dont les résultats donnent le tournis. À elle seule, elle fût responsable de 30 % des prêts immobiliers octroyés en 2012.
Chaque mois, chacun contribue un montant donné dans une caisse d’épargne appelé fonds mutuel de garantie. Si d’aventure, l’emprunteur ne peut plus assurer ses charges, c’est dans ce fonds que l’organisme prêteur prélèvera les mensualités. Plus d’infos sur la garantie Crédit Logement